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Pour un projet de création d’entreprise en Suisse, il est généralement recommandé d’apporter 20 à 30 % de fonds propres par rapport au montant total du financement nécessaire. Cette quotité de fonds propres est un signal de sérieux et d’engagement de la part de l’entrepreneur, et constitue une condition quasi incontournable pour obtenir un prêt bancaire ou un financement complémentaire.
Les fonds propres peuvent être constitués d’économies personnelles, d’apports familiaux, de prêts d’honneur ou de ressources issues du 2e ou 3e pilier (sous conditions, notamment pour les indépendants). Plus la part de fonds propres est élevée, plus le projet est perçu comme solide par les investisseurs et les institutions financières.
À Genève, certains organismes comme la FAE ou la Fondetec peuvent accepter un niveau de fonds propres un peu plus faible, à condition que le projet soit bien structuré et porteur en termes d’emplois. En dessous de 20 %, il devient difficile d’obtenir un financement classique sans garantie complémentaire (cautionnement, garantie personnelle).
En résumé, prévoir une base minimale de 25 % de fonds propres est un bon indicateur pour sécuriser votre projet, obtenir des fonds externes et démarrer avec une marge de sécurité financière suffisante.