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Financer une reprise d’entreprise en Suisse

Comprendre les mécanismes d'une levée de fonds pour financer le rachat d'une PME en suisse

La reprise d'une entreprise en Suisse constitue une alternative robuste à la création d'une activité indépendante. Elle présente un socle opérationnel déjà établi, un portefeuille de clients existant, un chiffre d'affaires régulier, ainsi qu'une équipe potentiellement expérimentée. Néanmoins, l'acquisition d'une entreprise, d'un fonds de commerce ou d'une activité libérale requiert souvent des montants d'investissement considérables.

Le financement d'une opération de rachat d'entreprise constitue ainsi une étape centrale, tant en termes de faisabilité que de viabilité à moyen terme. Une recherche de financement dédiée au rachat d'une PME en Suisse mobilise différentes sources de capital, privées et publiques, et exige une planification rigoureuse. Ce processus requiert une compréhension fine des outils disponibles et des logiques de financement propres au contexte économique et juridique suisse.

Experts-conseils en financement des entreprises en Suisse

Cabinet de conseil en financement des entreprises en Suisse, nous conseillons les entreprises et entrepreneur(e)s pour l'obtention d'un crédit professionnel destiné au financement de projets de création d'entreprise, reprise d'entreprise à vendre ou de développement d'entreprise.

Nos clients entrepreneur(e)s sont des artisans, des commerçants, des professions médicales ou des dirigent(e)s de PME situés sur Genève, Lausanne ou toute la Suisse romande, lesquels souhaitent financer leur entreprise

Financement reprise de commerce

Financement rachat entreprise - PME

Financement rachat activité médicale

La logique financière d’une reprise d’entreprise

À la différence d’une création ex nihilo, la reprise d’entreprise repose sur une valorisation existante. Cette valorisation s’appuie sur des indicateurs concrets : chiffre d’affaires, bénéfice net, actifs, clientèle, situation des dettes et état du personnel. Le montant à financer ne concerne pas uniquement l’achat des parts ou du fonds de commerce. Il peut inclure le besoin en fonds de roulement (BFR), le refinancement des dettes, les investissements à réaliser post-reprise, les frais de notaire et d’expertise, ainsi que les frais d’accompagnement.

La reprise exige donc un montage financier global cohérent. La structure idéale de financement dépendra du type d’entreprise ciblée, de sa taille, de sa santé financière, mais aussi du profil du repreneur. Les investisseurs ou organismes prêteurs n’évaluent pas uniquement l’entreprise rachetée, mais aussi la capacité du porteur de projet à assurer la continuité de l’activité.

Les principales sources de financement bancaire

En Suisse, le financement bancaire classique demeure une voie privilégiée pour financer une reprise. Les institutions financières, notamment les banques cantonales, les établissements privés et certaines coopératives, proposent des crédits d’investissement adaptés aux opérations de rachat.

Ce type de financement repose sur l’octroi d’un prêt remboursable à moyen ou long terme. L’analyse préalable porte sur la rentabilité actuelle de l’entreprise cible, les perspectives de maintien ou de croissance de l’activité, la capacité de remboursement du repreneur et les garanties qu’il est en mesure d’apporter. Ces garanties peuvent être personnelles (cautionnement) ou liées aux actifs de la société (nantissement de créances, hypothèque sur un immeuble commercial, etc.).

Dans certains cas, le repreneur peut négocier un crédit lombard ou un financement structuré, en fonction de son patrimoine et de sa stratégie de développement. Toutefois, les banques exigent un apport personnel significatif, qui démontre l’engagement du repreneur dans l’opération.

Le rôle de l’apport personnel - fonds propres dans une levée de fonds

Qui dit financement pour un rachat d'entreprise dit de facto apport en fonds propres.

En effet, l'apport personnel représente un levier fondamental dans le cadre de toute opération de reprise. Il est généralement attendu que le porteur de projet contribue entre 20 % et 40 % du montant total de la reprise. Cet apport peut provenir de fonds propres, de liquidités personnelles, d'un héritage, ou encore de la mobilisation d'avoirs de prévoyance, sous certaines conditions spécifiques.

  • Le financement d'un rachat d'entreprise nécessite un apport personnel de 20 % à 40 % du montant total.
  • L'apport peut provenir de fonds propres, liquidités, héritage ou avoirs de prévoyance, selon des conditions spécifiques.

Financement reprise PME : Mobiliser ses avoirs de prévoyance pour constituer des fonds propres

En effet, dans certaines situations, les fonds du 2e pilier (LPP) ou du 3e pilier (prévoyance libre) peuvent être utilisés pour financer une activité indépendante, y compris dans le cadre d’un rachat de société. Cette mobilisation doit répondre à un cadre légal strict et nécessite l’accompagnement d’un spécialiste (fiduciaire, avocat, expert en prévoyance) pour garantir la conformité du montage.

Un apport important augmente considérablement les chances d’obtenir un crédit bancaire professionnel complémentaire et destiné au rachat d'une entreprise ou au rachat d'actions de société à vendre. Il réduit le risque perçu par les partenaires financiers et démontre une capacité de gestion rigoureuse.

Les dispositifs de soutien pour le financement d'un rachat d'entreprise en Suisse

En Suisse, plusieurs structures d’appui proposent des solutions de financement ou de cofinancement dans le cadre de la reprise d’entreprise. Parmi les dispositifs les plus mobilisés figure le Cautionnement Romand, qui permet à des repreneurs ne disposant pas de garanties suffisantes d’obtenir un prêt bancaire couvert partiellement par une garantie publique. Ce mécanisme agit comme un facilitateur de crédit, réduisant le risque pour la banque prêteuse.

D’autres institutions, telles que la FAE à Genève, le SPECo dans le canton de Vaud ou la Fondation pour le Développement Économique du Valais, peuvent proposer des aides financières directes ou indirectes, des subventions à l’investissement ou des accompagnements dans la structuration du projet.

Le financement via leasing, factoring ou crédit-bail

Lorsqu’une partie de l’investissement concerne du matériel, des véhicules ou des équipements, il est possible d’envisager un financement via leasing ou crédit-bail. Le financement sous la forme d'un leasing permet de répartir les charges dans le temps, sans devoir immobiliser une somme importante à l’achat. Le repreneur peut ainsi concentrer ses ressources sur l’acquisition de l’entreprise elle-même, tout en maintenant sa capacité de financement à moyen terme.

Notre solution de financement en leasing pour entreprises

easyleas est une solution de financement en leasing pour les entreprises et les cabinets médicaux en Suisse

Financement en factoring pour entreprises et PME en Suisse

Le factoring, quant à lui, permet de mobiliser rapidement la trésorerie de l’entreprise reprise en cédant ses créances clients à une société de factoring. Le factoring est un outil permettant le financement de la trésorerie d'une entreprise peut être particulièrement utile dans les premières phases post-reprise, lorsque les besoins en liquidité sont importants pour assurer la continuité opérationnelle.

keyfactor est une solution de financement sous la forme de factoring ou affacturage pour entreprises et PME en Suisse

Les financements alternatifs : LBO, dette mezzanine, crowdfunding

Pour des opérations plus complexes, notamment dans les PME ou les sociétés à forte rentabilité, des montages plus sophistiqués peuvent être envisagés.

Le Leverage Buy-Out (LBO) est une technique consistant à utiliser une société de reprise (NewCo), qui contracte un prêt pour racheter la société cible. Ce prêt est ensuite remboursé grâce aux bénéfices futurs générés par la société acquise. Cette technique est adaptée aux entreprises présentant une bonne rentabilité, un cash-flow stable, et un potentiel de croissance.

La dette mezzanine, à mi-chemin entre l’emprunt et l’investissement en capital, permet de renforcer les fonds propres d’un projet de reprise. Elle comporte un rendement plus élevé que les crédits classiques, car elle est plus risquée pour l’investisseur, mais elle offre une solution intéressante en cas de sous-capitalisation.

Enfin, le crowdfunding ou financement participatif commence à trouver sa place dans certains projets de reprise, notamment lorsqu’une communauté de clients ou d’investisseurs souhaite soutenir la pérennité d’un commerce ou d’un service local. Des plateformes suisses comme wemakeit.ch ou lokalhelden.ch proposent ce type d’approche, bien que cela reste encore marginal pour les reprises d’entreprises structurées.

Dossier spécial reprise entreprise


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Nos conseils pour financer un rachat d'entreprise

Faire appel aux conseils d'un spécialiste de la transmission d'entreprise en Suisse constitue un atout majeur pour renforcer un projet et anticiper les besoins de l'entreprise à l'issue de la reprise. Ces éléments sont essentiels pour engager une reprise d'entreprise solide et économiquement pérenne dans le temps.

1. Le rôle des experts dans le montage financier

La réussite du financement d'une reprise nécessite une planification rigoureuse ainsi que le soutien de professionnels aguerris. Un expert-comptable ou une fiduciaire est en mesure de réaliser une due diligence approfondie afin d'évaluer la solidité de la société cible, de valider les données comptables, d'identifier les risques latents et d'affiner la valorisation.

Un conseiller en financement d'entreprise ou un coach spécialisé pourra également structurer le montage, évaluer les marges de manœuvre financières, proposer des solutions d'optimisation et préparer le dossier à soumettre aux partenaires financiers.

L'accompagnement juridique revêt également une importance capitale pour la rédaction des actes de cession, la négociation des clauses de garantie de passif, la sécurisation des apports et le respect de la législation en vigueur. Les reprises d'entreprises ne se limitent pas à une simple transaction financière : elles engagent une responsabilité juridique et humaine considérable.

1. Anticiper les besoins post-reprise

Le financement de la reprise d'une entreprise à remettre ne doit en aucun cas occulter les besoins futurs. Il est impératif de disposer d'un plan de trésorerie détaillé afin d'anticiper les fluctuations d'activité, les investissements à venir, les coûts de transition, ainsi que les salaires, loyers et autres charges récurrentes. Le repreneur se doit d'intégrer dans son prévisionnel financier une marge de sécurité suffisante pour éviter toute situation de tension de trésorerie dès les premiers mois.

Par ailleurs, il est essentiel de noter que la stratégie post-reprise peut également nécessiter des investissements significatifs dans divers domaines tels que la communication, la digitalisation ou encore le recrutement de nouveaux talents. Ces différents postes de dépenses doivent être soigneusement budgétés dès l'étape d'élaboration initiale de la stratégie. Cela permettra d'assurer non seulement une relance dynamique, mais également une pérennité à long terme de l'entreprise dans un environnement concurrentiel en constante évolution.

3.Vers une stratégie de reprise durable et réaliste

Le succès d'une reprise d'entreprise repose sur l'harmonie entre les ambitions du repreneur, les ressources mobilisables et la réalité économique de l'entreprise cible. Un financement judicieusement structuré est celui qui permet non seulement de finaliser la transaction, mais également d'assurer la stabilité à moyen et long terme.

Une reprise sous-financée ou mal anticipée peut rapidement entraîner une dégradation des performances et une perte de valeur. À l'inverse, un financement équilibré, reposant sur plusieurs sources (fonds propres, emprunts, soutiens publics, financements alternatifs), renforce les marges de manœuvre du repreneur et crée les conditions propices à un développement progressif.

Enfin, il convient de ne pas sous-estimer le facteur humain : intégrer les équipes en place, rassurer la clientèle, maintenir les partenariats clés et garantir une transition en douceur sont autant d'éléments déterminants pour le succès de l'opération. Le financement se présente alors comme un outil au service de cette stratégie globale.